Le duel amusant entre le voïvode Cibere et le roi Konc est typique pour la période du Carnaval. Le roi symbolise les mets à base de viande alors que le voïvode – les mets maigres. Le jour de l’Epiphanie c’est le roi Konc qui est le vainqueur et le carnaval commence. En revanche le Mardi gras le voïvode Cibere l’emporte et c’est le tour du Carême.
La tradition de la bûche consiste à déposer durant la nuit une grosse bûche devant la porte des filles non mariées pour les empêcher de sortir le matin.
Le dernier jeudi de la période du Carnaval les gens « s’empiffrent » de nourriture. Ils mangent surtout de la viande et des plats gras pour que la récolte soit abondante et que les cochons soient gras.
La marcne des busó est une tradition de la ville de Mohács dans le sud de la Hongrie. Cette tradition rappelle le défilé des Koukeri en Bulgarie.
Les jeunes hommes sortent dans la rue le visage couvert d’un horrible masque. Ils envahissent la ville de leurs danses et des bruits que font les crecelles et les cloches. Ils effraient ainsi les forces maléfiques et chassent le froid.
Les rameaux de saule bénits sont utilisés pour soigner les maladies et pour se protéger de la foudre.
Kisze est une poupée en paille, habillée en jeune mariée. Elle symbolise l’hiver et les maladies. Les jeunes filles la portent à travers tout le village en chantant et la brûlent à la périphérie du village. Selon la croyance celles qui soulèvent la poupée en premier se marieront avant les autres.
L’arbre des wilis est confectionné de branches de saule décoréеs de rubans et d’œufs colorés. Il annonce l’arrivée du printemps. Il annonce l’arrivée du printemps.
Les jeunes filles portent « l’arbre magique » à travers le village, s’arrêtent devant chaque maison et chantent pour souhaiter à ses habitants une bonne santé et de la chance.
Cette tradition rappelle celle du Samedi de Lazare en Bulgarie.