Le premier samedi du Grand Carême l’église célèbre la Saint Théodore. La fête est consacrée à Saint Théodore Tiron. Les rites et les traditions de la Saint Théodore sont liés à l'espoir de bonne santé, de bonheur et de fertilité de la terre.
Les Bulgares croyaient que ce jour-là Saint Théodore mettait neuf manteaux de fourrure, enfourchait son cheval et allait voir Dieu pour lui demander d'envoyer l'été. Une fois arrivé au royaume de Dieu, il plantait sa lance dans la terre et y attachait son cheval. De la vapeur s’élevait de la terre et son vœu était exaucé.
Dans le calendrier populaire cette fête porte également le nom de Pâques chevalines - le cheval est à l’honneur et des courses de chevaux appelées kouchii sont organisées. A la Saint Théodore au lever du soleil les hommes tressent la queue et la crinière des chevaux. Ils les décorent avec des perles en plastique, des houppes et des fleurs et les emmènent s’abreuver. Les femmes pétrissent et offrent des pains rituels en forme de cheval ou de fer à cheval.
Dans la journée les gens vont voir la kouchia. Le vainqueur reçoit une récompense – le cheval gagne une bride, son propriétaire – une chemise ou une serviette.
Le repas traditionnel de la fête est composé de pain rituel, de pommes de terre, de haricots blancs, de riz, de soupe aux champignons et des lentilles traditionnelles.
